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Le
projet : trac’in (traces a l'intérieur)
De + en + d'actualité
J avais pensé à cette idée en 1994, afin de tracer les aliments.
L’actualité récente de la viande de cheval à la place du bœuf dans les boites
Findus en Angleterre a relancé cette idée dans mon esprit.
Il porte sur la traçabilité infaillible des aliments (marquage bactériologique,
chimique, enzymatique, antivirale de la viande et des aliments (tel une plaque
numéralogique de voiture)
de telle sorte qu’avec seulement un peu de sang ou un dé de viande
et sans la moindre indication sur l’échantillon, tous les acteurs de la filière
jusqu’au consommateur pourront après analyses d’un laboratoire retrouver
l’origine de la bête : pays, département jusqu’à l’éleveur....
Si ce système avait existé, le scandale de la viande de cheval n’aurait pas pu
avoir lieu. En effet l’entreprise Spanghero se disant victime d’une arnaque
aurait pu à tout moment vérifier l’espèce des animaux composant les minerais de
ses viandes et aussi leur provenance.
Là, pourtant il y avait une traçabilité « papiers »…qui ont été falsifiés…,
ainsi elle a montré ses limites

Pour les viandes : il suffirait de « vacciner » les animaux à la naissance
avec des vaccins prédéfinis
-Pour l’Europe : 27 pays =27 vaccins
-Pour la France : 100 départements = 100 vaccins
-Pour les éleveurs/département : 1000 éleveurs = 1000 vaccins.
Sinon on peut diviser les départements par zone :
-10 zones par département par exemple, (10X100)=1000 il ne faudrait que 110
souches soit 10+100
-30 zones (30X33)=990 soit 30+33=63
au lieu de 1000, mais il faudra rajouter une vaccination…
optimisé, il faudrait 190 souches pour l’Europe entière
·
De+, on peut en rajouter par espèce d’animaux, ce qui pouvait être superflu
hier,
devient impératif aujourd’hui suite à l’affaire Findus (de la viande de cheval
à la place du bœuf).
Concernant les espèces, elles ont chacune leurs vaccinations spécifiques
obligatoires telle que:
-La vaccination de la grippe équine pour les équidés
-La vaccination de la tuberculose et de la brucellose pour les bovins
-La Vaccination contre la maladie de Newcastle pour la volaille
etc ….
Soit : pour couvrir la traçabilité de tous les éleveurs d’Europe,
il suffirait de trouver 27+100+1000 souches de vaccins soit 1127 au maximum
alors qu’il en existe des milliers.
Et 1137 réactifs incluant les 10 pour les espèces.
·
Donc pour un animal, ça lui fera 3 vaccins
Par ex : pour les animaux de Mr Marcel Dupont habitant en France et en
Loire-Atlantique
Pays européen (un des 27 vaccins) |
Département (un des 100 vaccins) |
Eleveurs (Un des 1000 vaccins) |
pour la France |
pour la Loire-Atlantique |
Pour Marcel Dupont |
le vaccin de la varicelle |
c’est le vaccin de la rougeole |
C’est le vaccin la polio |
Donc à la naissance,
on vaccine l’animal avec le vaccin de la varicelle (qui donnera le
pays : France)
puis on vaccine l’animal avec le vaccin de la rougeole (qui donnera le
département : Loire-Atlantique)
puis on vaccine l’animal avec le vaccin de la polio (qui donnera
l’éleveur : Marcel Dupont)
Ainsi, le corps de l’animal produira des anticorps en fonction de ces vaccins

Ensuite les services vétérinaires testeront le sang de l’animal et détecteront
la bonne réaction des anticorps injectés et valideront son origine.
Puis, à tout moment, à la douane, à l’abattage, à la distribution, ou après
l’achat par le consommateur,
ces intervenants pourront vérifier la provenance de la viande, en envoyant
seulement du sang ou un dé de viande au laboratoire mandaté pour la recherche de
l’origine, sans bien-entendu préciser ce qui est marqué sur l’étiquette.
Le laboratoire n’aura plus qu’à tester le sang, en le mettant en présence des 27
maladies pour connaitre le pays, des 100 maladies pour le département, et 1000
pour l’éleveur, les vaccins contenus dans la viande réagiront contre cette
maladie. (tout comme un allergologue, avec la série de tests sur la peau afin de
mettre en évidence quel allergie a son patient)

-
S’il y a une réaction à la maladie spécifiquement vaccinée pour l’espèce
bovin, l’animal sera le
Bœuf
s’il y a une réaction à la varicelle le pays sera la
France
s’il y a une réaction à la rougeole le département sera la
Loire-Atlantique
s’il y a une réaction à la polio l’éleveur sera
Marcel Dupont
Ensuite la réponse reviendra au demandeur, et il sera non seulement épaté par
le système mais surtout en confiance totale vis-à-vis du fournisseur et des
filières et ainsi il leur sera fidèle.
-
Il
existe des milliers de souches de vaccins, d’anti-poisons, d’anti-virus, de
produits chimiques etc... Le but étant qu’il reste toute la vie de l’animal
dans le sang et surtout facilement décelable de façon peu onéreuse (à
contrario des tests ADN et il en faudra 2 ; un à la naissance, l’autre au
contrôle)
et bien entendu ces produits n’étant pas nocifs pour l’animal puis pour
l’homme.
et surtout accepté par la société tels que les vaccins
-
Sur la
même grille, on peut aussi rajouter un contrôle pour savoir si les
vaccinations obligatoires ont été effectuées,
et aussi déceler des produits interdits dans la viande tels que les
antibiotiques, maladies etc …avec ce système de réactif, ainsi l’animal aura
été élevé dans les règles législatives.
-
De
plus, grâce à un certain type d’ingrédient on pourra vérifier les conditions
de conservation ou de cuisson,
bactéries détruites à certaines T°
- au dessus de 4°c pour contrôler la chaine du froid
- au dessus de 90°c par ex, afin de contrôler une bonne cuisson
On le fait en laiterie, en recherchant les phosphatase afin de contrôler la
pasteurisation
-
Pour
les productions agroalimentaires:
par exemple pour les produits laitiers tels le fromage ou le beurre
pour chaque jour, pour chaque camion-citerne, chaque cuve, chaque type de
production.
Un ferment diffèrent ainsi dans le produit finit on pourra tracer chaque
étape en mettant en évidence les souches de ferments présentes.
-Coté pratique :
-L’idéal serait que le client fasse lui-même le test, en lui fournissant la
grille réactive, mais existe le risque de la diffusion des maladies présentes
dessus, à moins que l’ont puisse les rendre inoffensives.
- si ce n’est pas possible que le client fasse lui-même le test, alors il lui
faudra l’envoyer directement au laboratoire,
il faudra un système d’enveloppe isotherme pour préserver le dé de viande et
peut-être prévoir un emplacement pour y glisser un glaçon.
- Pour la grille réactive :
l’idéal, serait de pouvoir l’imprimer tel une page dans l’imprimante. sur un
buvard ou autre, et les cartouches à la place de l’encre seraient remplis de
de différentes souches de vaccin, ainsi on diminuerait les coups. |
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-Coté marketing :
-Pour les consommateurs, les tests pourraient se faire de façon conditionnel et
pas systématiquement, et là, cela peut-être intéressant pour le fidéliser, par
exemple au bout du 10éme achat, ou d’un certain nombre « points achat » il
aurait le droit a un test, et aussi, il y a toujours la possibilité de lui
faire payer le test s’il le désire.
- Vu le scandale de la viande de cheval, on peut mettre sur l’emballage le test
concernant uniquement l’espèce concernée, pour du bœuf, avoir seulement le
réactif de la tuberculose ou de la brucellose. Ça ferait la différence avec les
concurrents.
De plus on pourrait aussi rajouter le réactif de la France : « Viande de bœuf
française »
-Si le test s’avérait trop onéreux pour l’ensemble des viandes, en revanche on
pourrait le faire uniquement pour les catégories « haut-de-gamme » tel que les
labels, AOC, AOP, etc… le surcout serait négligeable
comparativement à la qualité demandée et payée par le consommateur.
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